Workpackages 3
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Copilotes « SHS » : Marie-Laure Gavard-Perret (CERAG), Rémi Kouabenan (LIP/PC2S)
Copilote « Santé » : Benoit Allenet (TIMC).
L’usage des cosmétiques soulève aujourd’hui de nombreuses questions, qui appellent une approche croisée des chercheurs en SHS et en Santé. En effet, les représentations sociales, comme les comportements d’achat et d’utilisation des cosmétiques, ou encore les motivations et freins qui les sous-tendent, demeurent insuffisamment cernés et compris. De même, l’évaluation de la dangerosité possible des cosmétiques ou de certains cosmétiques, question de plus en plus souvent reprise par les médias, reste encore incertaine et problématique et soulève par ailleurs des considérations de santé publique et des besoins de communication informationnelle, voire préventive.
Or, il ressort de l’analyse de ce secteur d’activités que le ratio bénéfices/ risques « objectif », bien établi désormais pour les médicaments, ne l’est pas pour les cosmétiques. De même, la perception subjective de ce ratio par les utilisateurs et/ou acheteurs n’a pas été précisément examinée non plus. Pourtant, pour pouvoir mieux guider, d’une part les utilisateurs et/ou acheteurs dans leurs choix de produits cosmétiques et, d’autre part, les professionnels de la santé et de la beauté dans leur rôle de prescription de cosmétiques, il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur la détermination de ratios bénéfices/ risques « objectifs » mais également sur la compréhension des mécanismes individuels (cognitifs, émotionnels, etc.) et des processus de perception des risques « subjectifs » associés à certains produits et à certaines pratiques. C’est aussi cette base de connaissances qui permettra d’articuler des actions de communication/ information/ prévention efficaces et, en particulier, de proposer une « cosmétiquette », c’est-à-dire un outil informationnel de sensibilisation des utilisateurs et/ou acheteurs aux risques de certains cosmétiques, à l’instar du Nutriscore dans l’alimentaire.
Dans ce cadre, l’une des difficultés majeures réside dans le caractère intime et secret de certains comportements d’utilisation de cosmétiques. Le déni, les non-dits, la complexité d’accès aux critères de décision rendent, de ce fait, la connaissance extrêmement délicate et compliquée.
Du point de vue méthodologique, les objectifs du WP3 amènent à envisager des approches très diverses et complémentaires pour être capable de déterminer à la fois le ratio bénéfices / risques « objectif » et le ratio « subjectif ». Cela suppose de construire une méthodologie originale d’évaluation qui soit spécifique à chacun de ces deux ratios, en s’inspirant notamment de l’expérience acquise dans le médicament et dans l’évaluation des thérapies alternatives. Puis, de concevoir des actions d’information/ prévention dont la performance persuasive sera testée et évaluée rigoureusement.
Pour ce faire, sont d’ores et déjà envisagées :
Or, il ressort de l’analyse de ce secteur d’activités que le ratio bénéfices/ risques « objectif », bien établi désormais pour les médicaments, ne l’est pas pour les cosmétiques. De même, la perception subjective de ce ratio par les utilisateurs et/ou acheteurs n’a pas été précisément examinée non plus. Pourtant, pour pouvoir mieux guider, d’une part les utilisateurs et/ou acheteurs dans leurs choix de produits cosmétiques et, d’autre part, les professionnels de la santé et de la beauté dans leur rôle de prescription de cosmétiques, il est indispensable de pouvoir s’appuyer sur la détermination de ratios bénéfices/ risques « objectifs » mais également sur la compréhension des mécanismes individuels (cognitifs, émotionnels, etc.) et des processus de perception des risques « subjectifs » associés à certains produits et à certaines pratiques. C’est aussi cette base de connaissances qui permettra d’articuler des actions de communication/ information/ prévention efficaces et, en particulier, de proposer une « cosmétiquette », c’est-à-dire un outil informationnel de sensibilisation des utilisateurs et/ou acheteurs aux risques de certains cosmétiques, à l’instar du Nutriscore dans l’alimentaire.
Dans ce cadre, l’une des difficultés majeures réside dans le caractère intime et secret de certains comportements d’utilisation de cosmétiques. Le déni, les non-dits, la complexité d’accès aux critères de décision rendent, de ce fait, la connaissance extrêmement délicate et compliquée.
Du point de vue méthodologique, les objectifs du WP3 amènent à envisager des approches très diverses et complémentaires pour être capable de déterminer à la fois le ratio bénéfices / risques « objectif » et le ratio « subjectif ». Cela suppose de construire une méthodologie originale d’évaluation qui soit spécifique à chacun de ces deux ratios, en s’inspirant notamment de l’expérience acquise dans le médicament et dans l’évaluation des thérapies alternatives. Puis, de concevoir des actions d’information/ prévention dont la performance persuasive sera testée et évaluée rigoureusement.
Pour ce faire, sont d’ores et déjà envisagées :
- Une méta-analyse en santé ;
- Une enquête qualitative par le biais d’entretiens semi-directifs auprès de professionnels de la santé et de la beauté concernés par la prescription et/ou commercialisation de cosmétiques (médecins généralistes et spécialistes ; pharmacies ; parapharmacies ; instituts de beauté et parfumeries ; magasins bio) ;
- Une enquête quantitative auprès d’utilisateurs/acheteurs de produits cosmétiques ;
- Une analyse des communications existantes des marques de la cosmétique ;
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